Dans le sac de @gheinz
9 21 Share TweetNotre rubrique "Dans le sac de" est de retour ! Et pour relancer cette série, @gheinz a accepté de nous montrer l'intérieur de son sac.
Salut Gérard ! Peux-tu te présenter à la communauté ?
Je suis un membre récent de la communauté Lomography, puisque j’ai commencé véritablement en novembre 2017. J’ai un compte depuis 2011, mais c’était surtout pour liker les photos de mon frère @vicuna et d’un ami proche @wil6ka. Mais depuis, j’en suis à plus de 3500 photos publiées sur ma LomoHome, et tous ces likes et commentaires m’encouragent à continuer.
La photographie est un hobby essentiel, qui me permet de couper avec le stress de mon boulot. Je suis proviseur d’une cité scolaire dans la Loire avec plus de 1200 élèves, de la 6ème à la Terminale. Et quand j’entends quelques élèves parler de photo, j’essaie de les motiver pour découvrir l’argentique.
Qu’est-ce qu’il y a dans ton sac ?
J’ai acheté mon sac à appareil ici même à Chazelles, où j’habite, quand j’ai commencé intensivement à faire de l’argentique, en même temps que mon premier appareil, un Minolta X-700. J’ai toujours 3 appareils dans mon sac, un tas de pellicules, quelques piles au cas où, ainsi qu’un petit carnet Lomography où j’inscris l’historique de mes films. Mes appareils préférés en ce moment sont le Nikon FE (que j’ai racheté à un de mes meilleurs amis @grandphilippe) et le Zenit TTL. J’ai également toujours un peu de chocolat qui traîne, car j’en mange sans cesse (pas très sérieux tout ça…). Enfin, le printemps n’est pas encore installé, et j’ai donc une petite écharpe achetée lors de l’un de mes précédents voyages dans mon pays d’adoption, le Burkina Faso.
J’ai aussi toujours mon smartphone sous la main, non pas pour prendre des photos, mais pour vérifier les réglages avec une appli qui me permet de ne pas trop faire de bêtises. La cellule sur mon Zenit ne fonctionne plus, et sur le Lubitel 166+, le Praktica IV, je n’en ai pas.
Pourquoi aimes-tu la photographie argentique ?
J’ai toujours aimé la photographie en général. Nous avons, avec mon frère @vicuna été habitués très tôt à la photo et aux appareils argentiques, puisque notre maman prenait énormément de photos avec le Rolleiflex de notre grand-père. Dans les albums familiaux, nous avons même une pépite avec de magnifiques photos de notre papa quand il était enfant. Notre grand-père était déjà dans les années 1930 un passionné…
Quelle est ta relation à la photographie ? Quand as-tu débuté ?
J’ai longtemps hésité à m’y lancer personnellement, car j’avais peur de marcher sur les plates-bandes de mon frangin. Il m’a rassuré, accompagné, conseillé et poussé à faire des photos, plein de photos ! Il a d’ailleurs contaminé toute la famille, puisque ma fille @lomomargot et mon fils @martingraphy font aussi de magnifiques clichés. Ce que j’aime avant tout, c’est cette incertitude à chaque prise. Bien sûr, il y a pas mal de déceptions, certaines photos sont vraiment loupées, mais parfois, j’ai réussi à faire des photos qui me procurent une émotion incommensurable.
Peux-tu nous parler des pellicules que tu as dans ton sac ?
Mon film préféré est incontestablement le LomoChrome Purple. J’adore. Il m’en reste qu’une pellicule, il faut que j’en rachète urgemment…
Ensuite, j’aime beaucoup le noir et blanc, et particulièrement les films que fait Lomography : le Earl Grey, le Lady Grey, et aussi le nouveau Berlin 400. Je n’ai pas encore testé le Potsdam 100. Ensuite, j’aime beaucoup le Foto Kosmo Mono 100.
Enfin, les films couleurs E6, et notamment le nouveau Kodak Ektachrome 100. Les couleurs sont splendides…
Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un qui souhaite commencer la photographie ?
Pour quelqu'un qui souhaiterait commencer, je dirais en premier lieu que ce n'est pas sorcier, qu'il ne faut pas considérer que c'est une montagne infranchissable. Au contraire, faire de la photo argentique, c'est reprendre le contrôle du processus photographique que l'on a perdu avec tous nos smartphones, où nous n'avons plus qu'à appuyer sur un bouton sans réfléchir. Faire de la photo argentique, c'est contrôler le processus, mais c'est aussi faire les bons choix. Il faut réfléchir au bon cliché que l'on veut prendre, c'est-à-dire qu'on se projette vers la photo qu'on imagine, qu'on fantasme. Cela rend le rapport à l'objet tellement plus fort et plus sensuel.
Par ailleurs, on peut commencer avec des appareils très faciles à utiliser, comme le LC-A + ou un Diana. Et des appareils d'occasion à très bas prix, il y en a des tas (j'ai eu mon Zenit pour 25 € par exemple). Ce sont souvent des appareils solides et robustes.
Enfin, il faut bien prévoir son budget : sélectionner le type de pellicule (car il y en a de tous les prix), et anticiper le circuit du développement (par correspondance, ou chez son photographe local, s'il fait encore des développements...).
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